Laryskanir
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Dans un monde déchiré par les guerres, les laryskaniens tentent de sortir leur royaume des ténèbres qui le hante. Rejoignez-les mais dans quel camp serez-vous ?
 
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Narah Hawke

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AuteurMessage

Narah A. Hawke

Narah A. Hawke

IV - Rodeur d'Elite

Messages : 1313
Points : 846
Date d'inscription : 14/07/2015
Age : 27
Localisation : Malghar, dans cette maison sans charme en plein milieu de la ville et de ses débauches.
Âge : 26 ans

MessageSujet: Narah Hawke Narah Hawke EmptyMer 15 Juil - 22:55



Narah Hawke
« I’m warrior. Still stucked in my mind. I’ve been in danger for too long. Wings are gonna spread up. Not a shabby. Or a money maker. Worlds gonna light up in peace. Not in shadows.»

NOM
Hawke
PRÉNOM
Narah
SURNOM
Ithil/Lame Noire


SEXE
Féminin
RACE
Hybride \Elfe-Animorph/
AGE
26 ans




ORDRE
Ombre
RÔLE
Assassin/Voleur




DIVINITÉS
Cynéid, du côté de la mort et des souvenirs
DATE DE NAISSANCE
32ème jour de Sahmyra de l'an 305



Armes

• Deux Dagues


Pouvoirs

• Transformation en lynx
• Maîtrise de la Terre




Apparence

« Beauté n'est qu'une image fardée. »

Une apparence banale dans un esprit bien plus complexe. Encadrant un visage tout à fait banale, une chevelure noire comme les cendres et longue descend un peu plus en haut que les fesses. D'un regard fait d'un bleu persan, il domine du haut de ses un mètre soixante quatorze. Ses cheveux qui autrefois furent d'un rouge sanguin reprirent leur couleur d'origine. Mince et d'une agilité hors du commun, son corps peut faire des figures et autres sauts périlleux sans se tuer. Escaladant des murs comme on monte des escaliers... Je ne suis rien d'autre que moi, Narah. Le corps qui supporte mon âme torturée est faite de cicatrices. Dont une que personne ne pourra voir étant en moi. Ma paume est encore striée et le sera toujours.

Les vêtements que je portent sont normaux. Lorsque je rentre chez moi je mets des robes, ce que je n'aurais jamais il y a de cela cinq ans. Mais les gens change comme on dit.



Phychologie

« Fréquente les bons et tu deviendras bon. »

Arrogante

Quand quelqu'un veut se prendre pour le roi du monde, je ne lui laisse pas le temps de terminer ses paroles. Pour ceux plus hargneux, je leur réserve le droit de me montrer leurs compétences. S'ils ratent, je peux devenir méprisable et très insolente. Pour en arriver là, il faut vraiment que mon interlocuteur m'énerve.


Aventureuse

Rester les fesses clouées sur une chaise à regarder les enfants jouer et les entendre piailler n'est pas mon fort. Les dangers, la peur, l’excitation, l'adrénaline, c'est avec ça que je marche. Dès qu'il met possible de partir, je découvre le royaume.

Bagarreuse

Je ne manque pas d'originalité pour faire naître une bagarre dans un lieu public. C'est un moyen comme un autre de s’enfuir d'une discutions interminable ou disparaître aux yeux de quelqu'un. Sinon, si une bagarre éclate sans que j'en sois la cause, je peux y participer ou regarder. Je suis peut-être plus frêle qu'un homme mais je sais utiliser les mots et les lames.


Calculatrice

Les plans et moi ne faisons qu'un ! Il est très rare quand je ne prends pas le temps d'élaborer un projet détaillé des lieux et sécurité de ce dernier. Le dépourvue n'est pas le mot que j’apprécie le plus. Je n'aime absolument pas les surprises.


Calme

Presque personne n'arrive à briser mon calme. On pourrait croire que je suis introvertie et effacée ! Mais pourtant je suis le contraire ! C'est juste que je ne suis pas du genre à m'énerver. Quand je suis calme, il est plus difficile de me cerner.


Curieuse

Je pose plein de questions quand j'apprends à connaître les gens, certaines sont anodines et d'autres indiscrètes comme, "quel est la chose la plus précieuse chez-vous ?" ! On dit souvent que la curiosité est un vilain défaut, mais je ne trouve pas ! C'est un caractère très pratique et fin quand on sait s'en servir. Les mots sont bien plus agiles que n'importe quoi d'autre.


Franche

C'est simple non ? Je dis se que je pense au déplaisir flagrant de certaines personnes. Je n'ai pas peur des retombés de mes paroles. L’apprentissage de la franchise arriva au fur et à mesure des années !


Fragile

Un seul acte à fait tomber mon masque. Je ne suis plus vraiment la même. La confiance ne se donne pas à la va vite. Je ne le faisais jamais avant, à présent c'est bien pire. Les gens tactiles sont le genre que je fuis comme la peste.


Froide

Notre première rencontre si vous n'êtes pas quelqu'un que je connais peut visiblement se transformer en glacier. Je serais du genre "ne m'énerve pas.". Il se peut que je le sois aussi quand je ne vais pas bien. Pour éviter de parler ou de donner envie de m'adresser la parole je peux tout faire pour dégoûter cette envie d'ouvrir le bec.


Jovial

Après plusieurs peintes ... Je ne suis pas une alcoolique mais j'aime bien aller à l'auberge pour me détendre. C'est à ce moment là que je peux délier ma langue...

Travailleuse

Je m’entraîne souvent et pendant longtemps. Entretenir mes compétences est préférable si je souhaite échapper à qui qu’on que est plus fort que moi.


Perfectionniste

J'aime le travaille bien fait. Qui dit bien fait dit : je tue les chiens, les gardes, la cible, les gens qui m'ont éventuellement remarqués et je vole se qu'on me demande. Si on me paye bien, je peux même camoufler mon meurtre en accident !  


Vénal

J'aime l'argent ! Rien de bizarre pour une voleuse vous allez le dire ! J'adore les pierres précieuses, plus facile à dérober et à revendre, avec des prix très alléchant ! Entendre le son de la bourse dans le creux de ma main et la couleur des pièces et aussi quelque chose que j'apprécie. Plus on me paye, plus le travail est rapide et propre.

Vengeresse

Je tue les tâches, les parias, les hommes violents... On m'appelle et on me donne une cible. Sa mort est déjà programmé à peine le papier en main.





Histoire

« Tomber est permis, se relever est ordonné. »


- Camille nom d'un chien, baisse ta tête !

Elle me regarda sans comprendre mes paroles, bon si... Je lui parlais dans une autre langue. Dans un soupir exaspérait de ma part, je la poussais pour qu'elle tombe sur les fesses. Étant une tueuse, j'avais des facilités avec les armes. Plus avec certaines bien évidemment. Mais voilà, il n'y avait qu'un arc devant moi. Celui de Camille. Trop prise dans sa panique, elle en oublia sa propre existence. Heureusement, je pensais pour deux. On frappa à la porte. Aucune réponse de notre part et des hurlements se firent entendre.

- Camille, va dans ma chambre.
- Mais...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la porte vola en éclat sous l'impact d'un pouvoir. Ma logeuse hurla et je pus juste à temps décocher une flèche qui se logea dans la gorge de l'intrus. Il s'écroula sur Camille. Il mourut avant de comprendre ce qui venait de se passer. Ma surprise fut assez grande quand je constatais que ce n'était autre que des Chevaliers de la lumière. Fronçant les sourcils, je regardais la rue dans le renfoncement que l'ancienne porte pouvait faire. Tant de questions venaient dans ma tête que j'avais du mal à réfléchir. Que pouvaient-ils bien faire ici ? Fixant leur arme et remarquant leur détermination, je compris qu'ils se dirigeaient vers un point de non retour, la mort.

Alors que j'étais en pleine contemplation de leur suicide, un se retourna vers la maison, dans une expiration rapide, je me fis toute petite contre le mur. Risquant un œil, je pouvais voir toute la violence gratuite qu'ils prenaient pour entrer dans les maisons et tuer. Ce n'était pas les Chevaliers que je pouvais connaître... Grinçant des dents en constant que deux hommes venaient de prendre une jeune fille par le bras, je regardais la scène sans bouger. Trop prise par cela, un frisson froid et mon instinct prit le dessus lorsqu'on m'agrippa le bras. Ma tête se retourna rapidement et je levais ma main libre pour frapper avant de constater que c'était Camille. Ses yeux remplit de larmes, je savais ce qu'elle me demandait. Je sifflais entre les dents plusieurs insultes. Elle me lâcha quand je commençais à me débarrasser de l'arc et du carquois. Prenant mes dagues avec moi et les gardant bien en mains, fermement, sentant la peau de garde entre mes paumes, je fermais les yeux avant de sortir à découvert. Les hurlements de la jeune fille me replongèrent dans des souvenirs que j'avais jusque là enfouit au plus profond de mon être. J'aurais pu prendre peur, tourner les talons et la laisser mourir entre les mains des hommes qui se voulaient bons par leurs paroles saintes. Mais il n'était rien, ces hommes n'étaient plus des Chevaliers mais des bêtes.

Prenant par surprise un des homme, une de mes lames entra dans son dos pour le traverser comme un vulgaire morceau de viande. Il se mit à gémir et je lâchais mon arme pour le voir s'écraser dans la terre sèche de la rue. Les deux autres devant, trop prit à mal mener la pauvre fille se retournèrent vers moi la bouche ouverte. Je les laissais réaliser avant de retirer ma lame du corps de ma deuxième victime dans un bruit de suçon. Je comptais les tuer tous le deux. Mais malheureusement pour moi. Un dague se logea dans le cœur d'un des hommes, celui qui ne portait pas d'armure. Je profitais donc de ce moment pour sauter à la gorge du dernier et le voir se vider de son sang devant mes yeux.

En me retournant, la dague inconnue entre les mains après avoir rangé bien sagement les miennes dans leur étuis dans mon dos, je constatais que la personne qui était venu me ''venir'' en aide été Cailan. Il avait ce sourire que je pouvais connaître entre mille et un autre. Je lui rendis son bien avant de retourner voir Camille et m'assurer qu'elle allait bien. Quand je le constatais, je remerciais le ciel avant de l'intimais de prendre un cheval et de partir d'ici. Réticente à l'idée de me laisser seule, je lui avais promis qu'on se reverrait et que mes aptitudes allaient m'aider à m'en sortir. Et puis... Il y avait Cailan maintenant.
Ma logeuse savait pour mon travail de tueuse et de voleuse. Même si elle aimait la vie dans son ensemble elle ne m'expulsa aucunement. C'était bien la première et pour cela, je devais à tout prit l'aider à vivre.

Les jours et les semaines passant, la guerre était de plus en forte. La rumeur grandissait en disant que la chef des Chevaliers était morte de la main d'un traître. Tout ce qu'on pouvait connaître tomber en morceaux. Je ne pouvais m'accrocher qu'en Cailan et à mes souvenirs. Si seulement j'avais pu voir le changement du Corbeau !


« Journal,

Aujourd'hui est un jour particulier pour moi. Depuis... Tu sais quoi, je n'ai pas réussis à faire confiance à quelqu'un. Roslin étant morte, je n'avais plus personne vers qui me retourner. Puis j'ai ouvert les yeux et réapprit à faire confiance. Faisant de nouveau confiance à mes sentiments. Si bien que... J'ai avouer à mon meilleur ami ce que j'avais pour lui. Un amour plus profond et sincère d'une frère et une sœur. De toute manière, nous ne le sommes pas !
Pour une foi j'ai réussis à lui clouer le bec. C'était drôle à voir. Pour la première fois aussi, j'embrassais un homme parce que j'avais des sentiments et non pour un contrat.
''Je t'aime'' a un goût tellement étrange dans ma bouche... »




Jamais dans ma vie je n'aurais pensé sortir les armes au clair contre un ordre qui se voulait respectueux. Mais la destinée et les chemins en avait décidait autrement. D'une enfant née d'une union interdite, d'un père animorph et d'une elfe qui m'aiment plus que tout, j'étais forcé d'admettre que mon existence prit un tournant bien raide après ma fuite. Je n'avais que quinze ans. Ma mère venait de mettre au monde un fils et je venais de me disputer avec mon père sur la possibilité de voyager. Autant dire que l'idée de sortir de la maison ne lui plaisait guère. Mais j'avais tout même fuis. Prenant un sac de toile et quelques affaires, je sortis de chez moi et vola un cheval de mon écurie. J'avais chevauché nuit et jour, sans m'arrêter, laissant mon cheval mourir de fatigue. Puis lorsque je sus qu'il était temps d'arrêter, je pris mon courage à deux mains pour poser pied à terre.

L'après-midi déclinant et la nuit arrivant enfin, je pris le temps de manger, puis de me reposer. Tout aurait pu être normal, comme une nuit parmi tant d'autres mais non. Un bruit, une branche craquant sous le poids et cet étaux sur ma bouche... Par instinct je me mis à crier. Il eut des rires puis des raclements de gorge.

- Laissez moi passer.

Sans attendre un autre ordre, les hommes présent sur ma gauche ouvrir une brèche pour laisser entrer dans mon champ de vision une personne que je qualifiait de petite avec des grandes oreilles. On aurait dit un hybride elfe et nain dont la nature avait raté sa croissance. Il me regarda de haut en bas puis se mit à sourire.

- Bon gibier.

Gibier ?

- Prenez là et mettez là avec les autres.

Autres ? Je n'eus pas à attendre longtemps car on me jeta comme un sac dans cet endroit petit qu'on nommé une prison. Les heures passant, j'appris sans ouvrir la bouche qu'il n'y avait que des hybrides. Je me demandais bien ce qu'ils comptaient faire une petite armée de notre espèce. Les jours se succédèrent et on me réveilla en sursaut. Quelqu'un me secouait le bras dans une telle frénésie que je ne sentais plus mon bras. Ma peur se fit automatique lorsque je vis la potence se dresser devant nous. Ils voulaient nous exterminer... Certains, totalement paniqué dans notre prison sur roux qu'ils se mirent à gémir. D'autres, comme moi, nous nous regardions en silence. Puis Oreilles Pointues arriva vers nous et ouvrit la gage, prenant les premiers qui lui tombaient sous la main. Je voulais savoir pourquoi et comment...

- Nous somme tous hybrides, comment l'avez-vous su ?
- Sourcier. fit-il sans plus.

Je devais donc faire ma propre déduction et cette dernière fut rapide. L'homme qui m'avait touché avait vu mon passé. Je fermais quelques instants. En les rouvrant, j'étais alignée devant un public. Laissant mon regard parcourir les côtés, je vis les autres. Une jeune fille pleurait juste à mes côtés. Elle avait peur de mourir. Bizarrement, moi non.

Les cordes commençaient à entourer les cous, la peur gonflait dans les rangs des hybrides. Je pouvais le sentir comme je pouvais sentir l'haleine de mon tortionnaire.

- Vous n'allez quand même pas assassiner des enfants !

L'absence de réponse à cette voix venue d'ailleurs laissa les hommes sur le qui vive. Puis une flèche se logea dans un bois de la potence.

- Avertissement.
- Montre toi au lieu de jouer à la souris.
- Je ne joue jamais.

La voix qui prenait la parole était celle d'une femme. Rien ne pouvait présager qu'elle pouvait aider des hybrides et tuer autant d'hommes. Rien ne présager non plus les premiers morts lorsqu'elle sortit du bois adjacent. D'une chevelure de feu, cette femme dominait ses adversaires par son charisme et son assurance.

- Bon... Vous voulez mourir ?
- Tu nous veux quoi ?
- Les enfants ?
- Ses erreurs ? Jamais, ils doivent mourir.
- Et moi je dis non. Tu ferais mieux de t'en aller avant que je ne demande ta mort.

Une flèche siffla près de mon oreille et un hurlement de douleur finit de me rendre sourde. Juste à temps, il frappa dans le tabouret qui me permettait encore de vivre. La chose tombant lourdement, la corde me coupa la respiration subitement. Les jambes battant le vide pour chercher désespérément de quoi se poser. Suffoquant, je ne voulais pas montrer que j'étais faible. Déjà à cet âge j'avais une certaine fierté de ma personne. Je venais à peine de constater par la même occasion qu'on m'avait lié les mains. Autant dire que je ne pouvais attendre que la mort. Alors que je commençais à sentir ma gorge devenir sèche et si brûlante... Un vent violent venu de derrière balaya tout sur son passage. Faisant ainsi chanceler les tabourets et précipitant les autres vers la mort.

- Lames !

Un mot et les cordes se rompirent toutes, laissant des toux et pleures prendre le dessus. Pour ma part, je pris une grande bouffées d'air air et me mit à cracher mes organes en sentant le bien fou que pouvait procurer de l'air. En tombant, je m'étais affalée sur le bois de l'échafaud, les cheveux devant les yeux. Je sentais du mouvement, je pouvais voir des formes sans pour autant les identifier. On passa alors à côté de moi et j'entendis le bruit d'une lame qu'on sortait de son fourreau. Un bruit à glacer le sang pour une fille de mon âge. Mais il ne se passa rien, il ne me tua pas. Plutôt, il me libéra. Sentant les poignets se libérer je retirais mes cheveux pour les remettre en arrière et me redressa en chancelant légèrement.

- Mettez les enfants en sécurité. Je vais le poursuivre.

L'homme qui venait de me libérer devait avoir la trentaine et celle qui dirigeait ne devait pas avoir moins non plus. Il me prit par le bras mais je me libérais d'un mouvement d'épaule,

- Je veux venir avec vous.
- Tu es trop jeune.
- Je ne suis pas trop jeune !

Elle ouvrit la bouche et la referma aussi sec. Elle préférait garder le silence face à une emmerdeuse comme moi. Ses épaules se haussèrent et elle commença à partir. Sans attendre, je lui emboîtais le pas. Dis minutes passèrent et elle n'avait pas reprit la parole.

- Qui êtes-vous ?
- Une femme.

Sa réponse me laissa étrangement mal à l'aise. Elle le remarqua mais ne fit rien de plus que de s'accroupir pour regarder la terre.

- Vous êtes une chasseuse ?
- En quelque sorte.
- Pourquoi nous aider.
- Je t'en pose de ses questions ?
- Non mais...

Elle grogna, me laissant le soin de me dire par là que je ferais mieux de me taire. Soit. Nous marchâmes encore plusieurs minutes avant de tomber sur une route et d'y voir, un peu plus loin, un homme courir. Elle sourit. Est-ce que c'était Oreilles Pointues ? Sans attendre, elle se mit à courir à son tour. Une rapidité que je n'aurais jamais soupçonner venant d'elle. Elle me laissa sur place avant que je ne réalise à mon tour qu'elle venait de partir. Sans attendre, je me mis à courir et je pris ma forme animal pour aller légèrement plus vite. Chose faite, je rattrapais sans mal la femme qui venait de faucher sa cible.

- On se retrouve !
- Dégage un peu de là la gueuse...

Elle eut un sourire et le frappa droit dans la mâchoire. Je savais bien que cela allait être le début. Mais je voulais tellement savoir.

- Pourquoi nous tuer ? demande-ai-je en reprenant forme humaine.
- Vous êtes des erreurs. On efface les erreurs.
- Je ne suis...
- Manque de chance pour toi, celle qui te chevauche est une erreur.

Cette nouvelle tomba comme un froid glaciale. L'homme la tua du regard et je la fixais avec admiration.

- C'est ça et moi je fais partis de ce culte stupide sur la confrérie des hybrides.
- Je le serais sinon.

Il pâlit et moi, je ne comprenais rien. Les choses allaient vite avec elle. Tellement, qu'Oreilles Pointus termina raide morte. Elle se redressa, rangea sa lame et m'invita à faire demi-tour.

- Qu'est-ce que cette confrérie ?
- Rien d'important. Juste des hybrides en quêtes d'une vraie famille, d'un travail et d'une cause.
- Vous êtes du côté de Guerriers.
- Non.
- Des Chevaliers ?
- Non plus. Nous travaillons pour nous. Et tu pourras avoir ta place, comme tout ceux qui ont failli mourir.

Ce qu'elle dit fut vrai. J'avais eu ma place. D'abord en tant que recru, on essaya de déceler des points forts puis à les exploiter pour faire de moi une élite de confrérie. Je montais rapidement en grade pour devenir une des deux protégées de notre chef : Hope. L'autre étant un homme où notre point commun était notre sang elfique, nous nous entendions bien. Voir trop bien. J'avais des sentiments pour lui. Il se nommait Cailan Ailen et jamais je n'avais pensé qu'il allait m'abandonner. Avec sa promesse d'être toujours là pour moi, la chute fut grave lorsqu'il ne revint pas d'une mission. On me demanda de l'oublier. Ce que je fis à demi.



Puis les années passèrent, six pour être précise, j'étais devenue une excellente tueuse et voleuse. Meilleure dans un domaine que dans l'autre. Mais je savais me débrouiller. La famille s'agrandit avant d'imploser par la fuite de notre chef face au danger des Guerriers Noirs. Le danger... Foutaise, elle était un des membre de l'ordre... Mais personne ne le savait. C'est lorsque notre maison fut attaqué que nous avions compris. À genoux devant le le responsable de cette opération, il nous regardait avec dédain, nous posant des questions sur notre chef. Lorsqu'on n lui répondait pas, il nous frappait si on persistait, un membre de notre famille mourait. Voulant simplement la survit de cette fratrie, je lui donnais ses informations. Il me prit alors par la mâchoire et me sourit sincèrement. En me regardant dans les yeux, il ordonna la mort des autres.

Les cris et les bruits qui suivirent purent me graver cette journée en mémoire. Dès ma fuite lorsque j'étais adolescente me guida sur une route qui n'allait certainement pas être faite de fleurs et de papillons. Mais pas la mort de ma seconde famille...
Le massacre se termina bien tard. Allongée par terre entouré de mort, je pleurais. D'une famille de quarante individus, cela se termina par un seul. Un survivant.



Au cours de l'année de mon vingt et unième anniversaire, je rencontrais absolument par hasard un homme, celui le même que dans mes souvenirs, celui qui avait partagé mes rires et mes pleures, mon premier meurtre et qui avait disparu. Cailan était en vie. Lors de nos retrouvailles, nous nous étions battu et perdante, je devais lui rendre un service. Ce dernier ne fut pas difficile en soit ! Mais ce jour là j'avais du lui avouer ce qui m'était arrivé il y a de cela quelques mois avant. Il ne fut pas dégoûté à première vue. Il était un très bon menteur.

Enfin, quoi qu'il en soit, le reste de mon histoire fut dévoilée avant. Je suis toujours une Ombre, la guerre est maintenant terminé, deux nouveaux ordres sont nés. Deux ordres fait exclusivement de dégénérait et de fanatiques voulant retrouver un semblant de racine ou devenir les rois du monde... Ils me font pitiés pour être honnête... Enfin... C'est la vie.



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Laryskanir

Laryskanir

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MessageSujet: Re: Narah Hawke Narah Hawke EmptyJeu 16 Juil - 20:56

Bienvenue sur le forum ! :3

Et bien ta fiche est... sanglante à certains passage, mais tu es validée ! :3

Je te souhaite de bons rps sur Laryskanir...
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Narah Hawke

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